Philippe Conticini a un talent certain pour mettre en valeur des produits tels que la vanille ou encore le praliné. Ayant un souvenir encore ému de son sublime Paris-Brest ou plus récemment de ses tablettes de chocolat praliné, je suis allée déguster sa pâtisserie : le Russe. Traditionnellement à base d'amandes, Philippe Conticini a décidé de revisiter cette pâtisserie avec des noisettes.
De passage au BHV, je me suis donc offert une pause sucrée. L'accueil est toujours bon. En revanche, j'ai été un peu déstabilisée (voire fâchée) par le dressage quelque peu négligé de mon assiette. Vu le prix du dessert, c'est la moindre des politesses. Je suis une ayatollah de l'esthétisme parfait des confections sucrées dites de haute de pâtisserie.
Cette déception passée, il faut avouer que ce dessert à la beauté économe est d'une majestueuse douceur. Il s'agit d'une succession de couches de biscuit fondant aux éclats de noisettes et de crème légère au praliné avec l'insertion de praliné coulant …
La construction d'une apparente simplicité démontre pourtant le travail minutieux de Philippe Conticini afin de parvenir à un résultat aussi réussi que bluffant permettant de sublimer le praliné sans pareil.
J'ai également déguster un délicieux croissant et j'ai de nouveau fait une razzia de tablettes praliné... pour Noël.